Faire de vos débats des évènements inoubliables !
Longtemps, j’ai été de l’autre côté, dans le public, en ma qualité de journaliste. Puis, très vite, par le hasard de la vie, dans des domaines divers, on m’a demandé de franchir la barrière : animer un débat…
Il y a autant de façons d’animer un débat que d’êtres humains ou de fonctions (journalistes, experts, modérateurs, etc.). Le fait d’avoir traîné longtemps mes oreilles dans les colloques, débats publics et autres tables rondes m’a forgé une conviction, que je qualifie prosaïquement à fin de clarté : on s’y ennuie souvent. Le fond n’est pas en cause. La forme, en revanche, est souvent lacunaire, trop protocolaire, trop enfermée dans le respect d’équilibres institutionnels.
Pourquoi ? Parce qu’en dehors des classiques remerciements, certes nécessaires mais souvent répétitifs et dont il faut réduire la durée, l’organisateur d’un débat public oublie souvent que la réussite de sa manifestation consiste à laisser une trace, un bon souvenir, auprès des professionnels conviés (élus, experts, habitants habitués à venir porter la contradiction, etc.). Et cette dynamique interactive n’est possible que si l’animateur se glisse dans la peau du journaliste. Dans le cas contraire, les interventions « tunnel », points de vue verticaux assénés du sachant aux autres, laissent un goût d’inachevé, de grandes concélébrations où l’ambition de la manifestation échoue du fait de l’absence d’interactions. Or, la plupart des organisateurs souhaitent que leurs débats, qui mobilisent beaucoup d’énergie, ne sanctifient pas le politiquement correct.
Or, la question que vous devez vous poser est d’une simplicité proverbiale : pourquoi créer un débat ? Qu’est-ce qui vous motive ?
Des grandes collectivités aux petites associations, des grandes entreprises aux PME à taille plus modeste, l’objectif d’un débat doit être de montrer la vitalité interne de vos organisations mais aussi le fait que la réflexion lancée ne restera pas sans lendemain. Du débat émerge des idées, des préconisations, des envies de solution, de travailler ensemble…
C’est en cela que l’animation d’un débat est loin d’être anecdotique : si l’animateur est bon, les intervenants se révèlent, le public intervient plus volontiers et votre image s’en trouve améliorée.
Cette démarche réclame une méthode rigoureuse :
- Préparation en amont avec les organisateurs, établissement d’un contact avant la manifestation avec les intervenants. Dans cette phase préparatoire, l’animateur peut être d’une grande utilité : une bonne table ronde ne doit pas dépasser 4 à 5 intervenants et doit durer entre une heure et une heure trente minutes pas plus, questions de la salle incluse, pour éviter de « perdre » l’attention du public.
- Animation du débat le jour de la manifestation, dans l’esprit d’un « plateau radiophonique ». La parole y circule, elle est vivante, la dynamique interactive capte plus facilement l’attention des participants. L’idée n’est pas de transmettre le micro aux uns et aux autres mais de faire vivre l’échange.
- « Service après-vente » avec synthèse rédigée et envoyée aux personnes présentes pour que la démarche d’ouverture ne reste pas en suspens, instaurant ainsi un « droit de suite » sur certains engagements pris par les organisateurs avec rédaction d’une lettre expédiée aux personnes inscrites sur les fichiers, etc. Ce service peut venir en complément et fait partie d’un devis à part.
J’ai notamment animé :
- la conférence inaugurale de l’OCEMO (Office de Coopération Économique pour la Méditerranée et l’Orient), vendredi 8 juillet 2011 à Marseille, avec Pierre Lellouche, Secrétaire d’État au Commerce Extérieur de la France.
- les débats de la journée du 30 novembre 2011 sur le bilan parlementaire du Dalo, organisée par Etienne Pinte (UMP) et Jean-Yves Le Bouillonnec (PS).
- « Notre avenir en débats », avec le regretté Olivier Ferrand, président de Terra Nova, et Jacques Attali, le 5 mai 2012.
Ces dix dernières années, j’ai animé de nombreux débats.
Voici la liste non-exhaustive des collectivités, institutions et entreprises qui m’ont fait confiance :
Haut comité pour le logement des personnes défavorisées, Fondation du Patrimoine, Conférence communale du logement à Grenoble, Assises de l’Éducation à la mairie des 13e et 14e arrondissements de Marseille, Union social pour l’habitat (Ush), Université des élus de Haute-Savoie, Observatoire régionale des Transports en Paca, Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Fédération des centres de gestion (Fncdg), Association nationale des directeurs de Centres de Gestion, animation de plusieurs rencontres dans les Centres de Gestion de la Fonction publique territoriale en France, Ratp Développement, Fondation du Camp des Milles, Fédération des Entreprises publiques locales, Séminaire des cadres de la communauté d’agglomération de Limoges, Rencontres de l’IRA (Nantes, Bastia), Association des anciens élèves de Science-Po Aix-Marseille, UGAP, etc.
Me juger sur pièce, c’est possible !
J’ai animé en décembre 2014 trois débats sur la mémoire et son déni à la demande de l’association Aram, association de recherche et d’archivage sur la mémoire arménienne. Les débats ont été enregistrés, vous pouvez donc me voir en action en vous reportant sur le lien suivant :