Trois débats à Arles le 21 mai dernier pour projet le territoire arlésien vers son propre avenir. J’ai eu le plaisir d’animer ces rencontres passionnantes avec des intervenants de premier plan. Depuis quelques années, le phénomène urbain se cherche. Entre crise urbaine et essor de la cité, les villes se construisent à partir de partenariats de plus en plus diversifiés et impliquent de nouvelles logiques, liées aux mobilités, à la nécessité d’enrayer l’étalement urbain, de reconstruire la ville sur la ville, pour mieux respirer, pour y chasser les voitures et donc casser le modèle qui prévalait il y a peu. Il s’agit donc bel et bien de repenser la ville à l’échelle de nouvelles urgences sociales et environnementales. Et d’essayer de voir si ces urgences sont appréciées comme telles dans l’univers politique et décisionnel. Pour éviter que le ciel ne nous tombe réellement sur la tête, comment construit-on la ville aujourd’hui ? Comment ce territoire arlésien et les trois projets d’aménagement qui formeront le fil rouge de notre journée qui se veut à la fois ludique et réflexive peuvent-ils se nourrir de ce qui se fait ailleurs, dans des territoires aux configurations similaires ?