Stéphane Menu

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Etats de confinement (11 avril 2020) : « L’obésité et même le surpoids peuvent devenir un facteur de risque d’infection sévère », Jérôme Salomon, directeur général de la santé

Publiée le 11 avril 2020 par Stéphane Menu

I=MC²

Damned !
Mon IMC (Indice de Masse Corporelle) ? Oh putain !
Oh, non, je vais mourir ?!

De l’inutilité d’une grève de la faim en plein confinement

– Mais non, me dit ma femme, tu fais du sport, t’es enrobé, c’est tout. T’as du bidou. Mais fais gaffe, c’est tout.
– J’arrête tout, ma chérie, trouve-moi une cause, j’entame une grève de la faim. Y’a tellement de malheurs que je pourrais porter à la connaissance du monde. Mais merde, ce n’est pas possible, il faudrait que j’aille m’enchaîner devant une pref pour que ça buzze. Passe-moi l’autorisation de Castaner ? « Je certifie… tatatitatata… nananinanana… demeurant… merde… pas de case à cocher pour ceux qui veulent faire une grève de la faim en période de confinement…
– Arrête…
– Je vais mourir… J’appelle Woody Allen… Je verrai jamais mon petit-fils Sandro né le 2 avril en plein confinement…

Je t’en mettrai moi des « pâles rayons »

Ah la vie est d’une tristesse absolue quand on la regarde en écoutant le soir le décompte macabre de mon Dgs préféré, Jérôme Salomon. On déplore moins de morts ici mais un peu plus là. En revanche, plus de sorties que la veille et moins d’intubés. Mais on est loin d’en être sorti. Sur le coup, je ne comprends rien. Alors, me dit ma femme, quelle est la tendance, ce soir ? Bah, je ne sais pas. Létalité. Surmortalité. C’est Salomon qui le suggère en fait. Ecoutez-le, portez l’oreille à cette légère inflexion quand il annonce une lilliputienne bonne nouvelle… « Un pâle rayon de soleil », dit-il. C’est quoi ça, un pâle rayon de soleil ? C’est un petit rayon ? C’est un rayon qui fait quelques chatouillis dans la nuque en automne ? C’est quoi, l’image ? C’est quoi, ce jeu de cache-cache elliptique ?

Jérôme, et le surpoids, t’as des nouvelles ? Ça monte ? Ça descend ?

Je remonte sur la balance. Elle en a marre la balance, de me voir arriver. Si elle pouvait me causer, elle dirait : « Dis-moi ducon, t’as pas bu l’apéro toi hier soir ? Et avant-hier soir ? Et avant-avant-hier soir ? Ouais ? Bien… Et les noix de cajou, elles étaient comment ? Bonnes, très bien… Et la pizza au chorizo ? Pas trop grasse, non, ça va ? Bon… Donc dis-moi ducon qu’est-ce tu viens fichtre là sur moi, là ? Tu crois quoi ? Que je vais t’annoncer que tu as le poids de Joaquim Phoenix ou quoi ? Que t’as perdu trois kilos en descendant la poubelle et que les noix de cajou ajouté au chorizo c’est pas ce qu’il faut faire pour fiter ? D’ailleurs, t’avais du mal à reprendre ton souffle hier soir quand t’as remonté les escaliers… Fais gaffe, tu vires mal ! Allez, casse-toi… Et ne reviens pas tout à l’heure pour te peser, OK ? Tu manges quoi ce soir ? Des ravioles ? Et ben, bravo ».

J’ai foi(e) en Marco… Aurèle !

Ah, Seigneur… Je relis Marc Aurèle, un pote à moi que j’ai rencontré il y a des siècles. Je ne me souviens pas de la phrase (on avait bu) mais elle disait à peu près : « Qu’importe de mourir dans deux jours ou deux siècles, l’essentiel est de savoir ce que l’on fait dans le temps que l’on vit ». Je m’avale une noix de cajou, rassuré par le constat juste de ce grand spécialiste des maladies du foie.

Epicure de rappel

L’apéro arrive… On fait quoi alors… Je guette l’arrivée de mon Dgs adoré… Alors que les noix de cajou me narguent et que le rosé m’envoie des œillades derrière le rideau vitré de la bouteille fraîche que j’entrevois entre deux endives, berk les endives, qui a inventé les endives, j’ose une dernière lecture dans un pic hypoglycémique. Epicure : le vrai plaisir est celui que l’on satisfait sans excès.

Putain, Donald, qu’est-ce que tu fous ?

Je regarde une vidéo de Jane Fonda et ses jus de carotte. L’heure approche… Presque 19h… Jérôme Salomon affûte son discours. En général, c’est au milieu qu’il décoche l’attaque sur le surpoids. Je googlelise (merci mon petit Gogol). Covid-19 + surpoids = pourcentage de létalité ? Rien ? Pas la moindre étude à se mettre sous la dent ? Putain, mais qu’est-ce qu’ils foutent les chercheurs, je comprends qu’on est arrêté de les financer, incapables de faire turbiner les pipettes quand il y a un virus qui nous empêche de boire des coups alors que le printemps sonne à la porte ? Et aux States, alors ? Pareil, rien ? Tu me déçois Donald, je sais que t’es un réfrigéré complet du cervelet, mais j’avais beaucoup aimé tes premières interventions sur la crise sanitaire, à l’américaine, là, tu sais, comme dans les séries, avec la petite étincelle qui surgit de l’émail du sourire plus blanc que blanc. Toi Donald, apeuré par un petit virus à la con venu de la Niakouerie ? Wall Street barré par une petite bestiole que tu ne peux même pas la voir ?! T’allais t’en occuper, hein, t’es pas une Trumpette ? Mais non… Si mêmes les populistes sont moins forts que les éléments naturels, alors où va le monde, ma bonne dame. Même l’ami Boris qui faisait le beau dans les couloirs de l’hôpital avec les infirmières, il regarde le plafond avec un tuyau dans les naseaux.

« Une soirée sans alcool, ça ressemble à une réunion »

C’est quoi le monde d’après ? Des carottes, des courgettes, du sport, de l’eau gazeuse, allez soyons fous… Plus de rosés, de pastagas, de côte de bœuf… Il est étonnant de voir à quel point tout ce qui est bon (la vie, les saveurs, le goût, l’ivresse, l’amour, le sexe, etc.) fait mal. Je ne sais plus quel est ce grand comique adorable qui a dit un jour une chose à graver sur un quelconque fronton : « Une soirée sans alcool, ça ressemble à une réunion ». Tellement vrai. A-t-on déjà fait d’ailleurs au passage une étude scientifique sur le bonheur de partager des moments heureux autour d’un petit apéro ? Je comprends que le foie fasse la gueule, mais la tête, docteur, qu’est-ce qu’elle en pense ? Est-ce que ça fait du bien d’être heureux autour d’un verre ? Mais je vous quitte, Jérôme est au pupitre. Viens-là, mon petit rosé, regarde, y’a tonton Jérôme…

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