La Fédération des Epl organisait le 20 septembre dernier une matinée de débats sur l’attractivité des territoires. Un colloque que j’ai eu le plaisir d’animer. Quand on va à Marseille, on ne peut aujourd’hui éviter de visiter le Mucem, d’y manger une bonne bouillabaisse, d’assister à un match de l’OM et d’aller faire une visite à la Bonne Mère pour prier pour la victoire du club local… ou le contraire ! Ce sont des passages obligés de l’identité de ce territoire. Chaque ville, région ou département dispose d’une identité et la question que nous posons tous à nos collègues de travail quand nous rentrons de vacances se décline à peu près de cette manière : « Alors c’était comment Arras, Calais, Boulogne-sur-Mer, Toulouse, Rennes, Dommartin-sous-Hans, Sainte-Marie-aux-Mines ou encore Clermont… ». Je viens de citer ici toutes les villes, connues ou un peu moins, qui se posent en permanence la question de leur propre attractivité et dont j’ai eu le plaisir d’interroger les représentants tout au long de cette matinée. Certaines d’entre elles sont en avance, d’autres échafaudent une méthodologie pour renforcer cette image. Elles ont la particularité commune de s’interroger sur leur attractivité. L’identité d’un territoire répond aussi à l’attente du profil-type du touriste du XXIe siècle qui, comme nous le faisons tous, munis de nos petits portables en guise de smartphones, butine sur la toile pour dénicher le meilleur plan, le meilleur restaurant, la bonne expo… Le terme est quelque peu cocardier et donc inadapté mais il existe bel et bien une guerre des territoires. Pour les élus, le défi est de ne pas rater le train de cette concurrence pour garder un bon niveau d’attractivité et donc maintenir une animation sur la commune susceptible de déboucher sur des emplois et des initiatives.
Merci à David Penez pour ses photos.